Ils prouvent qu'il y a un lien direct entre les nuits chaudes et la mortalité

2025/09/03 Galarraga Aiestaran, Ana - Elhuyar Zientzia Iturria: Elhuyar aldizkaria

Bilbao la nuit. ARG Sergei Gussev/CC 2.0

Une étude internationale a étudié l’impact de la température de l’air nocturne sur la mortalité entre 1990 et 2018 dans 178 localités dans 44 pays à travers le monde (y compris au Pays basque) en utilisant deux indices thermiques : la température excessive et la durée des nuits chaudes. L’étude, menée par le Conseil Général de la Recherche Scientifique (CSIC) en Espagne, conclut que les nuits chaudes augmentent le risque de décès et que l’influence des températures nocturnes est séparée de celles du jour.

Les chercheurs ont souligné la valeur du travail. En fait, au cours des dernières décennies, les nuits chaudes ont augmenté et, en raison du changement climatique, elles devraient augmenter. Tout cela souligne la nécessité de comprendre l'impact de la nuit. Ces connaissances sont essentielles pour définir des stratégies de santé publique et orienter les initiatives d'adaptation.

C'est donc à cette fin que l'enquête a été menée. Ils expliquent que la chaleur de la nuit est particulièrement nocive. D'une part, il ne permet pas au corps de récupérer après le stress thermique accumulé par jour. D'autre part, cela affecte la qualité du sommeil. Et en général, il peut aggraver les maladies cardiovasculaires, neurologiques et respiratoires. Dans les villes, le problème s'aggrave en raison de l'impact insulaire, qui touche particulièrement les personnes à faibles ressources économiques, les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies chroniques.

Ainsi, les chercheurs ont formulé des propositions pour faire face à la situation: la prise en compte de la chaleur nocturne dans les systèmes d'alerte précoce; dans les villes, la mise en place d'abris climatiques et l'extension des espaces verts; dans les maisons, les hôpitaux et les résidences, assurer des conditions thermiques adéquates; et la reconception des plans de prévention, en considérant la chaleur nocturne comme un risque spécifique.

L'étude a été publiée dans la revue Environment International. Ils ont également reconnu la nécessité de poursuivre les recherches pour comprendre l'impact sur les groupes de population les plus vulnérables, de clarifier la relation entre les températures diurnes et nocturnes, et de voir si l'intensité et la durée, c'est-à-dire une courte période de températures très élevées ou une longue période de températures moins élevées, ont des effets plus néfastes.

 

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