Nouveau test de détection Ebola
2002/02/27 Mendiburu, Joana - Elhuyar Zientziaren Komunikazioa
Le virus Ebola a été découvert pour la première fois en Afrique en 1976. Cette année-là, une épidémie mortelle a été ouverte en République démocratique du Congo et au Soudan. Après plusieurs années de silence, le virus réapparaît depuis 1994 dans plusieurs pays africains; en 1994 en Ivoire Kosta, en 1995 en République démocratique du Congo, en Ouganda en 1999 et à Noël en 1994, 1995 et 1996.
Fièvre hémorragique Ebola
Ebola est un phylobirus très contagieux pour les primates et surtout pour l'homme. Dans les cas les plus graves, la mortalité peut atteindre 88%. Il est souvent contaminé parce que l'homme est en contact avec le singe contaminé, mais ils ne savent pas encore comment il est contaminé. La transmission de l'homme à l'homme se fait à travers la peau ou les sécrétions du malade.
Le virus Ebola ne présente pas de symptômes étranges les premiers jours, mais à partir du 7e ou 8e jour de l'incubation commence la fièvre. Les conséquences suivantes sont la douleur de boyau, le désir de vomissements, le jean et la conjonctivite pré-hémorragie. Le virus non mortel dure entre 5 et 9 jours. Comme déjà indiqué, les premiers jours n'ont généralement pas de symptômes de maladie, il est donc difficile d'identifier le virus depuis le début. La nouvelle technique vient remplir ce vide.
Début du nouveau diagnostic
Les chercheurs identifient l'ADN du virus, pas du virus. Pour ce faire, ils convertissent l'ARN du virus en ADN puis le multiplient grâce à deux enzymes. Ces enzymes sont la transcriptase inverse et la polymérase, et la technique est connue avec l'acronyme RT PCR.
L'idée de la nouvelle technique est la même que celle de la RT-PCR conventionnelle, mais elle est beaucoup plus rapide et nécessite moins de manipulation. De cette façon, il peut être utilisé au même endroit où vous êtes malade pendant l'épidémie.
En Europe, il a été signalé que la collaboration entre les différents laboratoires européens et les chercheurs africains qui ont suivi de près l'épidémie a été essentielle pour atteindre ce résultat. lUMR2142 CNRS/bioMérieux (France) a développé des colloïdes magnétiques pour la capture de virus dans les sérums sanguins du malade. Pour sa part, l'Institut Pasteur de Dakar et les unités de recherche CRMPL ont adapté cette technique aux virus qui produisent de la fièvre hémorragique. La technique a ensuite été testée dans des épidémies de fièvre jaune, en collaboration avec des chercheurs locaux. Face à l'épidémie actuelle d'Ebola, le nouveau test montre le même degré de sensibilité que la technique RT-PCR conventionnelle, mais comme il a été dit, il est beaucoup plus facile à utiliser.
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