Ski adapté
Glisser à grande vitesse dans la neige est le plus grand plaisir pour de nombreux amateurs de neige. Et c'est pourquoi le ski, le snowboard et les traîneaux ont également un grand succès en hiver. Entre les Ktek d’aujourd’hui, nous rencontrerons l’équipe de la Fédération Basque du Ski Adapté sur les pistes de Baqueira.
Alain Irazu est l'un des membres de l'équipe et il a perdu sa jambe dans un accident il y a quelques années. Il n'était pas skieur jusqu'alors, mais dans sa nouvelle situation, le ski est devenu son sport préféré. Il nous expliquera comment ils adaptent le matériel de glissement à vos besoins. Les cameramen et leurs collègues Nagore Rementeria, qui, s'ils réussissent à les rattraper, n'ont pas pu les suivre.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: Bonjour, Alain. Comment ça va, d'accord ?
ALAIN IRAZU ; skieur : Ça va.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: Depuis quand skiez-vous ?
ALAIN IRAZU ; skieur : Je fais du ski depuis 15 ans. Mais je l'ai laissé tomber dernièrement, on a eu une famille et... des enfants ! Les enfants et le travail prennent du temps!
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: Quand tu as commencé, il te manquait une jambe ?
ALAIN IRAZU ; skieur : Oui, quand j'ai commencé, ma jambe me manquait.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: Dans votre situation, le matériel de ski devra évidemment être adapté. Quelle est votre modalité ?
ALAIN IRAZU ; skieur : C'est un ski alpin. Je le fais avec un seul ski et ces bâtons, ce sont des clochettes. Ils ressemblent à des patins et m'aident à tourner. Ils m'aident en me tournant d'un côté ou de l'autre.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: Après tout, ce sont des béquilles, non ?
ALAIN IRAZU ; skieur : Ce sont des béquilles avec un patin à l'extrémité.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: Et la technique de ski est-elle très différente ?
ALAIN IRAZU ; skieur : Non, la technique est exactement la même. Mais il faut s'adapter au problème que chacun a.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: Ce sera plus pénible, n'est-ce pas ?
ALAIN IRAZU ; skieur : C'est vrai. Cette année, en plus, ça me coûte beaucoup. Il faut être en forme.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: Dans d'autres cas, ceux qui n'ont pas assez de force sur les cuisses skient assis. Pour cela, ils ont besoin d'un gadget spécial, n'est-ce pas ?
ALAIN IRAZU ; skieur : C'est vrai. C'est une voiture avec un ski en dessous, en plein centre, et un amortisseur au-dessus. Et ils descendent. Ils skient avec des bâtons, avec des clochettes.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: Dans le cas de ceux-là, comme ils sont assis et ont le centre de gravité beaucoup plus bas, la technique sera différente, n'est-ce pas ?
ALAIN IRAZU ; skieur : Non, la technique est la même. Et puis, comme ils vont plus bas, ils vont mieux.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: C'est plus stable, alors. Vous avez peut-être moins peur de tomber, n'est-ce pas ?
ALAIN IRAZU ; skieur : Je ne sais pas, c'est à eux qu'il faut demander, je n'ai pas essayé.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: Aujourd'hui, vous n'êtes pas venus, mais dans votre groupe, il y a des aveugles et aussi des malvoyants et des non-aveugles. Comment ils font pour skier ?
ALAIN IRAZU ; skieur : Ceux qui sont complètement aveugles ont un guide devant eux, le guide porte un haut-parleur sur son dos, à travers lequel il vous dit si vous devez tourner à droite ou à gauche. Et ils suivent sa voix. Ceux qui ne sont pas complètement aveugles portent un microphone et un casque, ils skient également avec un guide. Et la technique de ski est exactement la même.
NAGORE REMENTERIA; Fondation Elhuyar: C'est bien. Vous avez toute la journée devant vous pour vous entraîner: d'abord les échauffements, puis durement. Amuse-toi bien !
ALAIN IRAZU ; skieur : Oui, merci !
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