Bois dans la CAPV; 2001
2002/09/24 Imaz Amiano, Eneko - Elhuyar Zientziaren Komunikazioa
D'autre part, la présentation a révélé les données et l'état des exploitations forestières de la CAPV. Ainsi on a pu constater que l'an dernier 54% de la superficie du CAPV était forestière (un des pourcentages les plus élevés d'Europe avec la Finlande et la Suède), le secteur du bois a facturé 387,39 millions € (55 millions de plus qu'en 2000) et 3.713 personnes ont travaillé dans ce secteur.
Plus de données ont été données dans la présentation. Par exemple, on sait que l'année dernière, dans la CAPV, 205.509 Ha étaient conifères ( Pinus radiata : 150.019 Ha) et 155.038 Ha étaient les feuilles les plus larges. En outre, le pourcentage de pinèdes a légèrement diminué et celui de larges feuilles a augmenté. Cependant, il faut tenir compte du fait que, comme indiqué dans le rapport, la prolifération de vastes frondes (en particulier de la forêt atlantique) résulte principalement de l'abandon d'autres activités agraires, ce qui ne serait pas une impulsion du secteur du bois.
Et nous avons aussi appris que 1,3 million d'arbres ont été abattus et 8 millions plantés, soit 61 arbres abattus. Il faut garder à l'esprit que si la croissance des arbres est correcte, il faut planter plus de plantes que celles qui seront coupées dans une pinède. Avant d'arriver à la pinède, trois clarées sont réalisées. Ils ne sont donc pas plantés pour compenser la perte des arbres abattus, mais parce que la production elle-même l'exige.
Outre des données similaires, les avantages du bois par rapport à d'autres matériaux sont remarquables : physico-mécaniques et écologiques. Parmi ces derniers, il a été mentionné qu'il est recyclable, biodégradable et écologique et géré de manière durable. Cependant, il faut tenir compte du fait que la plupart des forêts exploitées dans la CAPV sont traitées industriellement : nettoyage de la forêt, élagage, lancement d'insecticides à travers des avions… et lors de l'abattage de la forêt, on verse presque toujours toute la forêt (parfois il reste un arbre qui n'est pas conifère) pour extraire les racines du sol, lorsque possible labourer et repousser. Autrement dit, on n'abandonne pas occasionnellement de vieux arbres ou on laisse des plantes autour des ruisseaux… etc., comme l'exigerait une bonne exploitation écologique.
Eh bien, la sylviculture, en particulier la sylviculture des eaux atlantiques de la CAPV, et l'utilisation du bois au lieu d'autres matériaux, a eu des choses positives et bénéfiques, mais il ne faut pas oublier que l'exploitation est purement industrielle, c'est un champ énorme qui joue avec de grandes plantes et à plus long terme, et qui n'a pas beaucoup de l'écologique.
Gai honi buruzko eduki gehiago
Elhuyarrek garatutako teknologia