Coq géant de forêts de montagne
1994/02/01 Aihartza, Joxerra Iturria: Elhuyar aldizkaria
Le sauvage est en réalité un oiseau paléoararchique, avec sa résidence dans les vastes taigas du nord de l'Eurasie. Dans le centre et le sud de l'Europe, les oiseaux ont dû se réfugier dans des zones montagneuses, tant par le climat tempéré que par la nécessité de fuir la pression implacable de l'homme.
C'est pourquoi, dans la péninsule ibérique, le Basoilarra se trouve dans les Monts Cantabriques et les Pyrénées, dans cette dernière cordillère notamment sur le versant nord et dans certaines forêts d'Aragoa et de Catalogne. Quant au Pays Basque, dans les limites de la Navarre et de Zuberoa on peut trouver à Larrea et ses environs, à l'abri des hêtraies, des abbesses et des pinèdes de montagne de la zone (et ici aussi on maintient une population relativement réduite; Purroy disait qu'en 1974 vivaient environ six exemplaires, J. Elosegi, quant à lui, déforme en 1985 une population de 10 à 20 oiseaux.
Le coq est un gigantesque poulailler qui habite dans les forêts montagneuses, et en ce qui concerne sa biologie, son remarquable dimorphisme sexuel est un reflet de la grande différence entre les modes de vie des mâles et des femelles. Les oiseaux sauvages sont grands et spectaculaires, d'une longueur d'environ 85 cm et d'un poids allant de 3 500 g.
Quant à son aspect, il s'agit d'oiseaux ornés d'un vêtement sombre mais frappant : tandis que la couleur sur l'aile est brun foncé, les plumes de la partie inférieure présentent un noir cru avec un éclat vert bleuâtre, dominant le gris foncé sur la poitrine et sur la queue. Le bec blanchâtre et le voragine sourcil rouge sont les caractéristiques qui composent l'aspect éhonté et arrogant de l'animal.
Quant à la femelle, elle montre des tailles et des vêtements légèrement inférieurs. Le coq femelle ne dépasse pas 62 cm de longueur et son poids varie entre 1.500 et 2.300 g, la moitié des rares. Quant au plumage, il présente également une coloration brun-rougeâtre peinte et cryptique, non adaptée au gommage des forêts.
Ces différences sont logiquement liées aux différents comportements et obligations des deux sexes lors de la reproduction. Fin mai ou début juin, les sauvages se réunissent aux points lumineux de la forêt, avant l’aube, où ils commencent l’ouverture de leur “chant” particulier aux quatre vents (pour attirer une femelle). Et dans ce travail, il convient d'avoir un aspect assez frappant. Les trois ou quatre hommes réunis dans chacun des lieux de chant se disputent une grande lentille, avec les plumes levées et affrontées, en pleine compétition. Et c'est ce qu'ils doivent garder, jusqu'à ce qu'une femelle s'approche d'elle et est prête à se féconder.
Une fois de plus, la femelle choisira la « plus adéquate » et, une fois fécondée, elle part dans la forêt pour se nicher seul, attendant que dans le champ de chanter les mâles arrive une autre femelle. Et ce travail a des risques importants. Et c'est que, même si l'on croit souvent autre chose, le chant du basoilarra n'est pas aussi sonore. Au contraire, il faut être assez proche pour pouvoir l'écouter. D’autre part, il faut dire que le “manque de sens” dans lequel agit le vassal est aussi un mythe, et si quelque chose s’approche, il se rend compte, bien sûr, qu’il fuit. Cependant, afin qu'il puisse triompher de la reproduction, le mâle doit être longtemps dans le domaine du chant, appelant les femelles et se battant avec d'autres mâles, ce qui réduit considérablement l'espoir de survie de ce mâle, car il augmente la probabilité d'être découvert par chasseurs ou autres prédateurs.
Une fois la fécondation réalisée, la femelle sera chargée de réaliser la reproduction. On choisira un buisson ou un arrière dans lequel, dans le nid construit sur le sol, seront mis froids entre 5 et 11 œufs blancs peints en ver, dont l'incubation durera entre 24 et 26 jours. Les poulets sont des nidifuges, qui dès leur naissance sortiront du nid et se cachent dans les buissons de la région.
Ceux-ci, comme leur mère, sont vêtus de plumage brun rouge cryptique, avec la tête et le cou jaunâtre et le dos peints en jaune, brun et noir. Pendant les premiers mois, ces poussins se nourriront d'invertébrés et grandiront rapidement, étant déjà capables de réaliser des vols courts quand ils ont deux semaines et demi. Le deuxième mois commencera à changer son alimentation et peu à peu ils exploiteront l’alimentation de leurs parents, en plus des insectes, dans le sol forestier, des pousses, des graines, des fruits, etc. ils chercheront. Quand l'hiver arrive, et la neige couvre la nourriture, la forêt tend à exploiter d'autres ressources, et à cette époque, il se nourrit d'accotements de pins et de sapins. D'autre part, et si l'hiver est trop dur, vous pouvez effectuer de petites migrations ou mouvements en dehors de votre résidence habituelle, à la recherche de conditions plus douces.
Quant aux femelles, elles sont capables de se reproduire dès la fin de l'année, mais les mâles n'atteignent pas cette capacité jusqu'à deux ou trois ans. Il est lié à la concurrence sexuelle difficile. Et c'est que, en dépit de se réunir dans les lieux de chant, les plus forts obtiennent de couvrir une certaine femelle.
Comme dans la plupart des autres poules, dans le cas du coq, le nombre élevé d'œufs par txitada doit être associé à un taux de mortalité important. Les poulets de coq présentent un taux de mortalité élevé dans les premiers mois, pouvant atteindre 90% de ceux nés à mourir avant la première année dans les années de mauvais temps.
En revanche, la mortalité annuelle chez les adultes reproducteurs peut dépasser 40% dans des conditions naturelles. Il n'est donc pas surprenant que la pression cynégétique excessive ait conduit cet oiseau presque à perdre. Et pour qu'il se reproduise, il va certainement nous demander une protection pendant de nombreuses années.
FICHE TECHNIQUE Coq Coq Espèce: Tetrao urogal2.4: |
Gai honi buruzko eduki gehiago
Elhuyarrek garatutako teknologia