Tombera-t-il au MIR Pacifique ?
2000/10/31 Mendiburu, Joana - Elhuyar Zientziaren Komunikazioa
Cette année, les Russes ont déjà retardé trois à quatre fois l'élimination de la station MIR. Problèmes techniques
La prestigieuse station russe MIR sera lancée en février dans le Pacifique. C'est ce qu'a annoncé Ilia Klebanov, première vice-ministre russe. La décision officielle dépend désormais du président Vladimir Poutine. Ce n'est pas une décision facile, car MIR est un symbole historique de l'époque où la Russie faisait face aux États-Unis. La Russie a reconnu la crise et l'impossibilité de maintenir la station spatiale depuis 1986, notamment en tenant compte des dépenses ajoutées pour la mise en marche de la Station spatiale internationale.
Plus tôt cette année, les premières rumeurs importantes de la destruction du MIR ont été publiées. Tout d'abord, la date a été fixée pour Février, mais en raison de grands projets, il a été décidé de reporter jusqu'à l'été. Par la suite, si elles ne cherchaient pas de financement, elles ont indiqué que la ‘vie’ de MIR finirait ce mois-ci. Maintenant, encore une fois, ils ont décidé de ne pas se dissoudre jusqu'en février.
La décision est particulièrement liée à l'économie et au politique, mais il y a aussi des difficultés au niveau technique. Experts russes analysent différentes options. Il semble que la meilleure façon d'éliminer est qu'un vaisseau spatial spécialement préparé, Progress, fasse descendre lentement le MIR. MIR n'est pas prêt à supporter le frottement que l'atmosphère produira à la chute. Par conséquent, lorsque vous rencontrez des couches atmosphériques denses éloignées de 80 kilomètres du sol, la majeure partie sera brûlée. Ce qui ne se défait pas, sans danger, tombera dans un endroit de l'océan Pacifique où personne ne vit.
Si cela ne se défait pas, ils ont également pensé à jeter des morceaux individuellement après la fragmentation, les enlever avec un missile ou les déposer en place.
Vous ne pouvez pas décider
Pendant ce temps, pour que MIR ne tombe pas par surprise, la Russie a dû lancer un vaisseau spatial Progress rempli de combustibles. Ce lancement, qui a coûté vingt millions de dollars, a reconnu qu'il ne correspond pas aux engagements pris par la Russie pour la Station spatiale internationale. En fait, la Russie a promis aux Américains que les dépenses de la MIR seront financées par des fonds privés pour allouer l'argent public à la Station spatiale internationale. Il est évident que l'avenir de la MIR, même si elle est entre les mains de Poutine, devra tenir compte à la fois des opinions contraires et favorables à la dissolution.
La NASA défend l'élimination, ennuyeuse de la dispersion des forces et de l'argent par les Russes au détriment de la Station spatiale internationale.
Contre, les nationalistes russes et l'association MirCorp, chargée des réparations. Le président de l'association, Jeffrey Manber, a fait parvenir à Poutine une lettre dans laquelle il avertit qu'il n'a besoin que de quelques mois pour obtenir de l'argent.
Depuis l'Agence spatiale russe, ils ont indiqué que jusqu'en février, si l'on obtenait de l'argent pour retenir dans l'espace MIR, l'intention de résilier serait retardée.
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