L’AZT avertit que les mers de l’Union européenne sont loin d’atteindre un bon état écologique

L’AZT avertit que les mers de l’Union européenne sont loin d’atteindre un bon état écologique


L'AZT rapporte qu'une recherche novatrice financée par l'UE a mis en évidence des lacunes structurelles dans la protection marine et a appelé à une action urgente pour éviter des dommages irréversibles aux écosystèmes.

En effet, cette recherche s'inscrit dans le cadre du projet européen GES4SEAS, coordonné par le Centre Technologique MAGE. Il explique que plus de dix ans se sont écoulés depuis l'entrée en vigueur de la directive-cadre sur la stratégie pour le milieu marin. L'objectif de l'étude était donc d'évaluer le degré de réalisation des objectifs fixés.

À cette fin, ils ont analysé les 11 descripteurs définis par la directive, tels que la biodiversité, la pêche, les déchets, le bruit sous-marin, l'eutrophisation, les chaînes trophiques, les fonds marins, etc. Les résultats montrent que les pressions humaines, en particulier la surpêche, la pollution, les espèces envahissantes et le changement climatique, continuent d'agir de manière cumulative et que la réponse qui leur est donnée n'est pas bien coordonnée et efficace.

Dans certaines régions, comme la mer Baltique et la mer du Nord, les résultats sont meilleurs. En effet, ils bénéficient d'un suivi et d'une gouvernance accrus dans ces lieux, grâce aux conventions: HELCOM Convention d'Helsinki pour la protection de la mer Baltique et Convention d'Oslo pour la protection de l'Atlantique du Nord-Est (OSPAR) - Paris. En revanche, dans d'autres régions, en particulier en Méditerranée orientale, il existe d'importantes lacunes dans les données, ce qui limite considérablement la capacité d'action.

L’AZT rappelle que, depuis son entrée en vigueur en 2008, la directive impose aux États membres d’évaluer tous les six ans l’état de leurs eaux marines et de concevoir des plans pour atteindre ou maintenir un bon état écologique. L'analyse montre maintenant que, malgré les progrès réalisés dans certaines régions, la qualité des données et la manière dont les mesures sont mises en œuvre varient considérablement d'un pays à l'autre et d'un bassin maritime à l'autre.

Angel Borja Yerro, chercheur de l’AZT et coordinateur du projet GES4SEAS, affirme que « l’étude confirme ce que la communauté scientifique a observé depuis des années : L’Union européenne doit renforcer la gouvernance maritime, s’appuyer davantage sur les preuves scientifiques et agir de manière coordonnée et urgente si elle veut protéger ses mers. »

L'équipe de recherche a donc demandé aux institutions européennes et nationales de renforcer la surveillance de l'environnement, d'améliorer la qualité et la couverture des données et d'établir des politiques cohérentes sur la base de preuves scientifiques. En effet, la conservation de la biodiversité marine est essentielle non seulement pour l'équilibre écologique, mais aussi pour garantir à la société les services offerts par les océans : pêche durable, régulation du climat, emploi de l'économie maritime et santé des écosystèmes côtiers.

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