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Influence du covid-19 sur le collectif LGTBIQ

2020/05/17 Galarraga Aiestaran, Ana - Elhuyar Zientzia Iturria: Elhuyar aldizkaria

Publié à Berria le 10 mai 2020

Certaines variables rendent les personnes du collectif LGTBIQ plus vulnérables au covid-19. - Ed. Fondation Elhuyar

Quand le confinement a commencé, les associations traitant des droits de la diversité sexuelle ont alerté sur le risque que dans les personnes vivant en dehors de l'hétérose le covid-19 pourrait avoir des conséquences négatives. Ils ont noté que dans tous les foyers la diversité sexuelle n'était pas admise et que plus d'un seul a dû nier ou cacher son caractère en restant confiné avec les autres.

Des études sont déjà en cours pour mesurer l'impact du confinement sur le collectif LGTBIQ. Bien qu'il n'y ait pas encore de résultats, ils prévoient qu'il aura des effets négatifs aussi bien sur le plan économique que social, comme dans d'autres minorités.

Du point de vue sanitaire, d'autres variables rendent ce groupe de population plus vulnérable. Premièrement, ils ont une moindre propension à l'accès aux services de santé que le reste, et deuxièmement, ils se déplacent plus tard que le reste. C'est généralement parce qu'ils ont vécu de mauvaises expériences antérieures, de sorte que, si ce n'est pas absolument nécessaire, ils empêchent l'assistance au système de santé. Cela entraîne un retard dans le diagnostic et le traitement.

Ils influencent également les habitudes de consommation. Par exemple, ils ont vu que l'évolution des fumeurs souffrant de covid-19 est pire que celle des non-fumeurs. Or, selon une étude réalisée aux États-Unis en 2018, le pourcentage de personnes fumeuses entre gays, lesbiennes, transgenres, transgenres et bisexuelles est de 10 points supérieur à celui de la population générale (37% et 27% respectivement). En Europe, outre le tabac, la consommation d'autres substances toxiques est plus répandue chez les personnes LGTBIQ.

En outre, la présence d'autres maladies augmente la gravité du covid-19, ce qui rend l'confinement encore plus difficile. Par exemple, selon le magazine sanitaire Gazette sanitaire, chez les femmes lesbiennes et bisexuelles, l'obésité, l'ostéoporose et les cancers du sein et du col de l'utérus sont plus fréquents. Chez les hommes gays et bisexuels se distinguent les infections sexuellement transmissibles et les cancers de l'année, du côlon et de la prostate, ainsi que les altérations alimentaires. Enfin, dans les transactions, outre les variables physiques liées à la transition (traitements hormonaux et interventions), le magazine fait référence au risque de suicide.

En général, de nombreuses études montrent une plus grande propension à souffrir de dépression et d'anxiété dans ce collectif. Les variables physiques et psychiques s'aggravent avec l'âge et aussi les variables sociales. Beaucoup de personnes âgées gays, lesbiennes, bisexuelles et trans vivent seules et marginalisées, ce qui rend leur confinement particulièrement difficile. En cas d'infection, en outre, le pronostic est encore pire que celui d'autres personnes âgées, en raison des variables sanitaires mentionnées ci-dessus.

Les données publiques (contaminées, entrées et morts) fournies par les organismes officiels touchés par le covid-19 ne sont pas souvent désagrégées par sexe, et encore moins par identité. Il sera donc difficile de disposer de données d'impact réelles. Que les avertissements des associations servent à faire attention et à prendre des mesures visant à pallier les effets néfastes que peuvent subir les personnes du collectif LGTBIQ.

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