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Le GIEC reconnaît la nécessité d'accroître la participation des femmes

2022/02/11 Galarraga Aiestaran, Ana - Elhuyar Zientzia Iturria: Elhuyar aldizkaria

Ed. IPCC/David Plas

Le groupe international de recherche sur le changement climatique a réalisé une analyse interne pour connaître la situation du point de vue économique. En fait, il y a de plus en plus de références féminines en la matière et un groupe de travail a été créé au GIEC en 2018 pour analyser les questions et faire des recommandations. Une enquête a maintenant été menée et les résultats ont montré que, bien que des mesures aient été prises sur la voie de la parité, les femmes ne sont pas à la hauteur des hommes, du tout.

Le pourcentage de femmes a augmenté dans le GIEC: Le premier rapport du GIEC date de 1990 et n'était alors que 8% de femmes, aujourd'hui une sur trois. Autrement dit, ils sont encore loin d'être la moitié.

Le GIEC lui-même dit qu'il est important de le traiter. Et c'est que, bien que les conséquences de l'urgence climatique touchent tout le monde, le dommage sera particulièrement important pour les femmes, qui sont responsables des soins et de l'obtention de nourriture et d'eau dans la plupart des sociétés. Ils ont également moins de possibilités d'accès aux terres, ressources et aides. Il est donc indispensable de recueillir votre vision avec les soignants locaux, ruraux et communautaires.

D'autre part, même dans le domaine scientifique, les femmes sont exclues. Et la pandémie a aggravé la situation. Dans le domaine des chercheurs du climat, sur la liste de Reuters de 21 des mille chercheurs les plus éminents, seuls deux femmes apparaissaient dans les 50 premiers, représentant seulement 12% du total.

Selon l'enquête du GIEC, les six principaux obstacles rencontrés par les femmes dans le groupe sont le manque de temps (55%), les obligations de garde des enfants (33%), le manque de confiance en d'autres (32%), les problèmes d'accès aux ordinateurs ou aux matériels de recherche (31%), le manque de soutien financier du pays d'origine (31%) et la capacité d'écriture limitée en anglais (24%).

En effet, à la barrière du genre, d'autres sont ajoutées comme la langue, l'ethnie, la culture, la religion, l'âge, les capacités physiques...Le GIEC a donc exprimé son engagement à aborder la situation et a annoncé qu'il abordera un projet solide pour faire face à la discrimination et accroître la diversité.

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