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Pharmacogénétique pour les problèmes cardiaques

2001/04/27 Galarraga Aiestaran, Ana - Elhuyar Zientzia

La première application de la pharmacogénétique en pathologie cardiovasculaire réalisée par l'Institut national d'études médicales et sanitaires de France a réussi. Ce travail a été réalisé en collaboration avec les cardiologues de Lille et a montré qu'un médicament très utilisé chez les patients présentant un risque de rechute après l'angioplastie des artères coronaires n'est pas bénéfique.

Lorsque le calibre des artères coronaires est fermé ou empêché, de graves problèmes apparaissent comme l'infarctus du myocarde ou l'angine de poitrine. La solution la plus commune est l'angioplastie, c'est-à-dire le nettoyage artériel avec une sonde. Cependant, six mois plus tard, certains patients resserrent les vaisseaux sanguins comme avant. Pour éviter cela, une prothèse métallique tubulaire est introduite pendant l'angioplastie.

Il y a quatre ans, Philippe Amouyel et son équipe ont montré que les patients qui ont une certaine forme (génotype DD) d'un gène qui contrôle une enzyme (ECA ou enzyme de conversion d'angiotensine) ont eu quatre fois plus de risque de souffrir des problèmes après l'angioplastie, bien que ces aient mis la prothèse. Le degré d'enzyme dans le sang chez ces patients est supérieur à celui d'autres traits génétiques. Face à cette situation, ils ont pensé que les traitements avec des inhibiteurs de l'enzyme ECA pourraient être efficaces. Ces traitements sont fréquents contre l'hypertension.

Cependant, ils ont obtenu un résultat inattendu et les inhibiteurs de l'enzyme ECA ont vu augmenter le risque de problèmes après l'angioplastie dans une étude menée avec 91 patients. Toutes avaient génotype DD et l'angioplastie était accompagnée de prothèses. Ils ont été divisés en deux groupes: les premiers ont été donnés quinapril, molécule qui inhibe le gène produit par l'ECA; les seconds seulement donné un placebo. Ils ont été analysés pendant six mois et les inhibiteurs ont vu qu'ils avaient plus de problèmes. En fait, le diamètre des artères de ces patients a diminué plus que celui du groupe de contrôle. Pour expliquer les résultats, les chercheurs ont proposé que l'inflammation inhibitante causée par la prothèse augmente.

Par conséquent, les chercheurs avertissent que le traitement habituel chez les patients atteints de génotype DD est préjudiciable. Ils soulignent également que le traitement devrait être conforme aux caractéristiques génétiques des patients.

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