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Identité et longévité des chiens

2010/06/06 Aulestiarte Lete, Izaro - Elhuyar Zientziaren Komunikazioa

De nombreux experts conviennent que, en général, les petits chiens vivent plus d'années que les grands. Mais la taille n'est pas le seul facteur ou facteur qui influence sa longévité. Selon une nouvelle étude, l'identité des chiens a également à voir avec cela: plus honnête, plus la vie est prolifique.
Les chercheurs affirment que les chiens prétendument plus obéissants vivent au-dessus des autres de la même taille.
Tony Harrison

Après avoir analysé de nombreuses espèces animales, des fourmis aux primates, les scientifiques ont conclu que certains animaux ont une identité. Certains sont timides et d'autres sont habiles ou agressifs. Selon les biologistes, ces différentes formes d'être et l'histoire même de la vie ont évolué de la main. Les animaux audacieux et agressifs utilisent beaucoup d'énergie et leurs vies sont relativement courtes, tandis que les plus calmes vivent plus longtemps. En d'autres termes, l'espoir de survie peut être dû à l'énergie dissipée par une identité particulière, qui au moins est affectée.

Un groupe de chercheurs du Québec (Canada) a dirigé son dernier travail dans le domaine des chiens domestiqués. The American Naturalist a dévoilé les résultats.

Ils ont voulu démontrer la corrélation entre l'activité canine, l'obéissance et l'agressivité.
Andrey

Selon eux, les différences entre les races canines sont un échantillon des expériences réalisées « par sélection artificielle ». Autrement dit, ils ont confirmé que la diversité raciale ou la différence de survie entre les races n'est pas le fruit de la sélection naturelle. Pendant de nombreuses années, l'homme a essayé d'obtenir le type de chien le plus approprié ou souhaité pour chaque utilisation. Sur ce chemin, des changements ont eu lieu dans certains des signes distinctifs de la nature canine, que les biologistes considèrent directement liés à la longévité et le métabolisme.

Obéissance, agressivité

Le groupe canadien a récemment analysé la corrélation entre l'identité des chiens domestiqués et d'autres caractéristiques liées à la survie. Pour obtenir des informations sur les dépenses énergétiques et la longévité des différentes races a utilisé d'autres études et l'enregistrement des assurances canines, entre autres. Il a surtout voulu démontrer la corrélation entre activité, obéissance et agressivité.

Il explique que les chiens ayant de meilleurs résultats éducatifs, ceux qui sont considérés comme plus obéissants (comme le berger allemand), vivent plus longtemps que d'autres de la même taille, tandis que les plus difficiles à dresser (comme les races beagle ou Poméranie) meurent plus tôt.

L'espérance de survie peut être due à l'énergie dissipée par une identité donnée. (Photo: Andrew Magill ) .

On a également constaté qu'il existe une corrélation entre taille et activité : les petits chiens sont plus actifs que les grands. Cependant, ils ne savent toujours pas pourquoi ces deux caractéristiques sont liées. Il est possible que l’être humain ait opté pour des chiens de petite taille mais une activité élevée dans sa «sélection artificielle». Une autre alternative serait que les gènes qui affectent la taille affectent directement l'activité.

Pour les biologistes de l’Université de Groning (Hollande), les résultats du Québec sont en quelque sorte liés à l’expression «vivre vite, mourir tôt» et considèrent qu’ils sont étroitement liés à ce que prévoient les modèles de sélection naturelle. Cependant, cette opinion n'est pas partagée à l'Université de l'Ohio. Ils ne savent pas que les effets sur les chiens sont concluants. « Nous ne pouvons pas encore parler de conclusions générales, disent-ils. Les chiens sont totalement opposés à ce que vous pouvez prévoir sur la longévité dans la nature. Les éléphants, par exemple, vivent pendant des décennies et un rat ne peut survivre que trois ans. De son côté, un chihuahua survit plus qu’un saint Bernard».

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