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L'OMS a inclus les mobiles dans la classification des agents cancérigènes au niveau moyen. Ni plus ni moins.

2011/06/01 Galarraga Aiestaran, Ana - Elhuyar Zientzia

L'Agence internationale de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé par communiqué que les champs électromagnétiques à basse fréquence ont été classés comme agents cancérigènes potentiels. Jusqu'à présent, les ondes électromagnétiques n'apparaissaient pas dans ce classement.

La décision a eu une grande répercussion, car dans ces champs électromagnétiques sont basés des outils qui permettent la communication sans fil, y compris mobiles. Et précisément, l'OMS a mentionné une enquête mobile, parmi les raisons qui ont conduit à prendre la décision. Cette étude conclut que le risque de cancer du cerveau, le gliome, augmente de 40% lorsque l'utilisation du mobile dépasse les 30 minutes par jour pendant 10 ans.

L'OMS a classé les ondes électromagnétiques des mobiles comme causes du cancer.

Cependant, l'OMS elle-même a déterminé que cette recherche est épidémiologique. Cela ne montre pas qu'il existe un effet causal, mais qu'il existe une relation statistique entre ceux qui utilisent le mobile et ceux qui ont ce type de cancer. Il indique donc que des études plus approfondies seront nécessaires pour démontrer la relation et, si elle est confirmée, pour expliquer le mécanisme de cancer.

Pendant ce temps, l'OMS a choisi d'inclure les ondes électromagnétiques utilisées par les mobiles dans la classification des agents cancérigènes au niveau 2B (la classification a 5 niveaux, des agents non cancérigènes aux agents cancérigènes testés et le niveau 2B est au milieu). Selon cela, « il est possible que l'agent soit un agent cancérigène pour les personnes ».

Au même niveau que le champ électromagnétique des mobiles se trouvent d'autres sujets très utilisés tels que les poudres de talc, le café (lié au cancer de la vessie, mais aussi dans le même rapport il est mentionné que le café est protecteur dans les cancers du côlon) et certains implants chirurgicaux polymères et métalliques tels que le cobalt ou le nickel.

Face à ce risque potentiel, le directeur de l'Agence internationale de recherche cancéreuse de l'OMS a conseillé l'adoption de mesures pratiques pour réduire l'exposition mobile par SMS ou appareils sans main.

Toutefois, le communiqué de presse rappelle que les conclusions de l'étude INTERPHONE seront bientôt publiées. Cette étude est de référence car elle comprend des centaines d'études à long terme sur l'impact des mobiles. Certaines de ces études ont déjà été communiquées, mais elles n'ont pas tous été unifiées, ni tiré des conclusions globales. Les experts s'attendent à ce que les résultats soient définitifs. Une percée sera publiée le 1er juillet dans le magazine spécialisé The Lancet Oncology.

Interview à Faktoria d'Euskadi Irratia.

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