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Clonage si proche et si loin

2002/02/11 Carton Virto, Eider - Elhuyar Zientzia

Les résultats des deux enquêtes nous tournent vers le clonage. Les chercheurs japonais ont découvert que les souris clonées meurent plus tôt que les autres et que les Américains ont montré que les cellules adultes peuvent devenir des cellules embryonnaires. Mais nous allons pas à pas.

Nous avons répété à plusieurs reprises en quoi consiste le clonage : le matériel génétique d'une cellule adulte s'intègre dans un ovule sans noyau pour développer un embryon avec certaines caractéristiques génétiques. D’un point de vue pratique, le clonage n’a pas de grands mystères: souris, moutons, vaches, porcs, etc. Ils se sont clonés assez ‘facilement’. Il semble que les scientifiques maîtrisent la technique et nous avons passé très vite des moutons à parler des humains, mais il reste encore des questions de base à répondre.

Beaucoup d'entre eux sont de reprogrammation. Quand le matériel génétique ‘ancien’ de la cellule adulte est incorporé à l’ovule, celui-ci ‘rajeunit’ cet ADN, c’est-à-dire lui donne les caractéristiques qu’aurait l’ADN d’un embryon. Ce processus est très rapide et est considéré comme l'origine de la plupart des erreurs de clonage.

À cet égard, l'Institut japonais des maladies infectieuses a analysé la survie des souris clonées. Il a comparé la survie de 12 souris clonées et 7 autres. En outre, en insérant le sperme dans les ovules ont créé 6 autres souris qui simulent les étapes effectuées dans le clonage. Sur les 12 souris clonées, 10 sont mortes par pneumonie et maladie du foie avant 800 jours – la survie des souris est de 800 jours – tandis que sur les autres seulement trois sont morts.

Selon les chercheurs japonais, la plupart des clones sont décédés avant la naissance ou immédiatement après la naissance et les quelques avancés avancent ‘marqués’. Autrement dit, ils montreront à long terme les erreurs imprévisibles. Les Japonais considèrent que le clonage est défectueux et ces erreurs apparaîtront toujours plus ou moins. D'autres considèrent, cependant, que le plein domaine de la technique évitera ces erreurs.

Possible clé dans la sélection des cellules

Les chercheurs de l'Institut Whitehead de Cambridge sont allés à la racine du clonage et ont essayé de répondre à l'une des questions de base. L'ADN des cellules adultes peut-il être reprogrammé et converti en ADN des embryons ? Ou autrement dit, tous les animaux clonés jusqu'à présent ont-ils été obtenus à partir de cellules matures?

Jusqu'à présent, il a été jugé acceptable que la réponse à cette question était affirmative, même si elle n'a jamais été prouvée. Dolly et tous les autres ont été obtenus à partir de l'ADN des cellules adultes, mais il peut ne pas être le cas. Les animaux clonés peuvent résulter de cellules souches spéciales mélangées à des cellules matures.

Pour démontrer cette hypothèse, des chercheurs de l'Institut Whitehead clonent les souris à partir de lymphocytes B et T adultes. Ces composants du système immunitaire contiennent des marques génétiques distinctives, ce qui ajoute des souris clonées si l'embryon cloné se développe à partir de cellules matures.

Après 1000 essais, 260 embryons ont été installés, dont 21 souris. Ils ont ainsi démontré qu'à partir du matériel génétique des cellules adultes, on peut obtenir des clones, même si les résultats sont très pauvres. Avec Dolly, par exemple, le succès de l'expérience a été beaucoup plus limité.

Par conséquent, ils considèrent qu'ils n'ont pas réussi la preuve définitive. D’une part, on a montré la possibilité d’obtenir des embryons reprogrammés et clonés du ‘vieux’ matériel génétique de cellules adultes, mais le faible succès de ce processus fait qu’on ne peut pas s’assurer que tous les animaux clonés soient le fruit de cellules adultes. Certaines cellules peuvent être plus adaptées que d'autres. La question demeure dans l'air comme un signe de la complexité du clonage.

Plus d'informations: Dans la revue Nature

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