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Nouveau coup de pied au protocole de Kyoto

2001/04/18 Galarraga Aiestaran, Ana - Elhuyar Zientzia

L'avenir du Protocole de Kyoto, né avec de si bonnes intentions, est de plus en plus noir. Récemment, le président américain a annoncé que son pays ne ratifierait pas son engagement (voir "Fissures dans le Protocole de Kyoto", 30/03/2001). Bien qu'il ait affirmé qu'un projet alternatif est en préparation, les États-Unis semblent avoir perdu de la crédibilité ou du poids pour certains, par exemple pour l'Australie.

Lors de la conférence Global Greens 2001 à Canberra du 14 au 16 de ce mois, l'Australie a annoncé la cessation du Protocole de Kyoto. Depuis que les États-Unis ont annoncé leur intention de ne pas respecter le Protocole de Kyoto, ce fut la première fois que des groupes écologistes du monde entier et des dirigeants de plusieurs pays se réunissaient.

Pour sa part, le président de la Fédération des partis verts, Pekka Hanota, au nom des partis écologistes participant au Global Greens, a affirmé qu'ils allaient boycotter les compagnies pétrolières qui ont poussé les États-Unis à abandonner le Protocole. Les verts ont rappelé l'efficacité de ce type d'actions et ont commenté ce qui s'est passé en 1995 avec la plate-forme pétrolière Brent Spar. À cette époque, même si la compagnie Shell avait l'intention de plonger cette plate-forme pétrolière, le boycott de Greenpeace contre ses produits l'obligea à la démanteler.

Malgré le pessimisme, les projets en faveur du Protocole se poursuivent. Par exemple, le ministre britannique des Transports, John Prescot, s'est rendu aux États-Unis pour convaincre le gouvernement de ce pays de respecter le Protocole de Kyoto.

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