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Venin de la côte méditerranéenne

1986/06/01 Aizpuru, Maria Luisa - Elhuyar Fundazioa Iturria: Elhuyar aldizkaria

Eaux noires urbaines, pesticides, hydrocarbures... la côte méditerranéenne est devenue une véritable décharge de l'industrie et de millions de touristes. La cote d'alerte est dépassée et des centaines d'animaux et de plantes sont menacés d'extinction.

Aujourd'hui, le champignon de la Méditerranée offre un paysage étonnant: on peut le voir flottant sur une couche épaisse de sulfure, de plastiques, de coupes de légumes, de papiers d'aluminium... Si à cela nous ajoutons une série de déchets industriels et les boues d'eau provenant de collecteurs urbains situés le long de la côte française, le résultat est extrêmement pénible.

Dans ce désert empoisonné, où les plantes marines ont disparu depuis longtemps, seules quelques étoiles de mer malheureuses ont réussi à perdurer.

Il faut dire et dire que les animaux et les plantes de la Méditerranée sont sur le point de mourir pour l'indifférence de notre civilisation.

Les recherches menées pour étudier la contamination bactériologique et chimique ont entraîné des conséquences inquiétantes:

Des milliers de litres d'eau versés quotidiennement sur la côte directement depuis les égouts alimentent un grand groupe de bactéries inconnues.

Par exemple, les 100 drains de Fréjus à Banol sur la côte française jettent des déchets de millions de touristes sur la côte varoise. En conséquence, un an de plus, la salle de bains a été interdite sur plusieurs plages du département des Alpes-Maritimes.

Cependant, la cote la plus redoutée est supportée dans le golfe de Marseille. En fait, le drainage de Corfiu émet 200.000 m 3 contaminés sans aucun type d'épuration.

Chaque litre d'eau qui sort des égouts porte environ 4 millions de réfrigérés intestinaux. L'eau de mer peut être considérée comme très polluée quand elle a 20.000 litres de colibazil ! !! Nouvelles Nouvelles

Ce collecteur est en train de devenir un artefact publicitaire qui s'étend à Marseille, souvent jusqu'à 6 km de la côte.

Pour faire face à cette invasion, la capacité d'autogestion du plancton et des bactéries marines a été complètement dépassée, de sorte que les différents germes pathogènes se multiplient à proximité des plages sans aucun obstacle.

Les exemples les plus clairs sont le nosbacilo de teta, le botulisme les germés de la colère et surtout la salmonella. Ils sont devenus des amis proches des fruits de mer et chaque année sont responsables de diverses typhoïdes et de la gastro-entérite.

Cependant, que les touristes le sachent clairement: au mieux, ces visiteurs ennuyeux attaqueront avec souffrance par la création de pentes ou de pentes, ou en laissant un reste d'eczéma, ou d'une sinusite ennuyeux. Ils vous feront perdre au maximum quelques jours de vacances pour une intoxication alimentaire, pas plus! La pollution méditerranéenne continue de ne pas tuer les hommes.

Mais pour la faune et la végétation, le contraire se produit. Dans cette mer de terre il n'y a pas de renouvellement des eaux des fonds, ni de changements de marée ou de grands courants marins. C'est pourquoi la vie sous-marine se déroule principalement sur la côte, dans des endroits où les planctons végétaux peuvent être abreuvés de sels minéraux de la côte et où ils peuvent recevoir suffisamment de lumière pour se développer ou se développer.

Ce groupe de polluants est responsable de la réduction et de l'élimination de l'écosystème méditerranéen.

Tout d'abord, le pré de Posidoni, véritable poumon sous-marin (produit quotidiennement 10 l. d'oxygène par m 2) qui vit et nourrit des centaines de petites microalgues et invertébrés dans ces plantes à fleurs, et qui est un lieu privilégié pour les poissons, souffre ces derniers temps d'un énorme recul sur toute la côte. Les prés proches du collecteur de Corfiou (Marseille) et du Cap Silie (Toulon) disparurent complètement il y a longtemps et disparurent longtemps. En fait, ce vert marin de m 2 a besoin d'un siècle pour repousser.

Mais les déchets industriels urbains ne sont pas, cependant, les Rios transportent en Méditerranée entre 100 et 150 tonnes de pesticides chaque année. Un tiers de ces DDT (interdit depuis 1969). Cet organe chloré a une durée de 30 ans.

Sont cosmientes où se baignent ?

Ces produits sont très stables dans l'eau de mer et adhèrent aux tissus gras et nerveux des organismes vivants. Et quel malheur! enfin ils sont beaucoup plus toxiques pour les animaux marins que pour les moustiques !

100 litres d'eau de mer équivalent à un mélange d'un millier de grammes de DDT pour paralyser ou tuer les crabes en quelques semaines. Ce sont des insecticides, responsables des ulcères et des lésions hépatiques dont souffre 1% des poissons. Les insecticides empêchent la photosynthèse des algues et donc la respiration de nombreux animaux.

Quant aux fruits de mer, il faut dire que les seuls coupables de cette évolution sont ceux qui sont obligés de filtrer l'eau de la zone. Les rivières et les ruisseaux remplis d'insecticides aggravent le massacre.

Un kilo de mollusques ramassés sur la côte française peut contenir 10 mg d'insecticides, soit 70 000 fois plus que l'eau de mer.

La saleté continue au déversement.

Si nous ajoutons aux facteurs mentionnés les rejets telluriques de déchets industriels métalliques et radioactifs et les hydrocarbures provenant des marinas, il est évident que la situation est devenue insoutenable.

Pour le nettoyage des eaux, l'installation de stations d'épuration appropriées sur la côte devrait réduire ce massacre, mais il faut agir rapidement si nous ne voulons pas que la Méditerranée du début du 3ème millénaire soit transformée en mer morte.

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