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La dyslexie dépendt-elle du langage ?

2001/03/16 Galarraga Aiestaran, Ana - Elhuyar Zientzia

La dyslexie, c'est-à-dire la difficulté à lire et à écrire, est plus fréquente dans certaines cultures que dans d'autres. La revue Science a publié que le mécanisme neuronal qui génère de la dyslexie est égal dans tous les pays, mais selon la langue, ils apparaissent plus ou moins dyslexiques.

Il semble que dans certaines langues lire et écrire est plus facile que dans d'autres. Le français et l'anglais, par exemple, sont des langues irrégulières, c'est-à-dire ont des règles compliquées pour écrire et prononcer des mots. Par exemple, en Grande-Bretagne, ils ont 1.120 combinaisons de lettres pour représenter 40 sons (phonèmes) de leur langue. En France, vous pouvez utiliser plus de 190 combinaisons de lettres pour écrire les 35 phonèmes du français.

L'italien, cependant, est un langage régulier, car avec 33 combinaisons de lettres on obtient les 25 phonèmes italiens, c'est-à-dire à chaque syllabe correspond un son et il n'y a pas d'autre possibilité de le prononcer. Cela facilite l'écriture et la lecture, ce qui rend l'Italie beaucoup moins dyslexique qu'en Grande-Bretagne.

Pour clarifier les mécanismes de la dyslexie, les neurologues de l'Université de Milan ont mené une enquête. Étudiants dyslexiques des universités britanniques et françaises ont été contrastés avec des étudiants italiens d'université avec des signes de dyslexie, car il est rare de trouver parmi les étudiants italiens graves problèmes de lecture.

Selon l'étude réalisée, ils ont vu le même modèle d'activation dans les zones cérébrales liées à la lecture et l'écriture. En fait, ils avaient une activité inférieure à celle des élèves normaux. Grâce à cette étude, en plus de connaître l'origine neurobiologique de la dyslexie, il a été démontré que la différence qui se manifeste entre les différentes cultures est due aux caractéristiques des langues.

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